|Agriculture

Après la réinscription du Bénin sur la liste des pays autorisés à exporter les produits de pêche vers les pays de l’Union Européenne en 2009, le pays entre dans un processus de valorisation et de relance de la filière crevette à l’exportation. A son arrivée en 2016, le Gouvernement du Président Patrice Talon a initié des réformes pour la réorganisation de certains secteurs de développement.

Après les diagnostics et dans le souci d’assainir les différents secteurs porteurs, le Gouvernement du Bénin a, dans son Programme d’Actions 2021-2026, donné priorité au secteur de la pêche et de l’élevage à travers le projet Développement de la Filière Aquaculture. Contribuer à l’accroissement de la part du secteur de la pêche et de l’aquaculture aux économies locale et nationale et à la sécurité alimentaire par la promotion de l’aquaculture, la gouvernance des pêches, accroitre la production nationale aquacole, promouvoir une approche multi spécifique et écosystémique de la gestion des pêches et du développement de la pisciculture et assurer la conservation et la commercialisation des produits, ce sont là quelques objectifs visés à travers l’initiative de ce projet.

C’est à raison que le Gouvernement du Bénin fait un focus sur les crevettes du Bénin qui, selon certains experts de la production halieutique, sont très recherchées à travers le monde. Dans ce sens, des actions ont été menées pour non seulement garantir la qualité de ces produits notamment les crevettes, mais aussi désengorger et débarrasser tous les plans d’eau des engins prohibés, conformément à la loi cadre n° 2014-19 du 07 août 2014 relative à la pêche et à l’aquaculture en République du Bénin. Suite à ce processus d’assainissement, le pays dispose désormais de crevettes aux normes qui sont valorisées et commercialisables. Aujourd’hui, le potentiel en crevettes du Bénin est estimé à environ 5000 mille tonnes. Plusieurs dispositifs et services ont été mis en place pour assurer le contrôle, la propreté des cours d’eau et préserver les espèces halieutiques à savoir : 

  • Le centre de surveillance des pêches, installé dans l’enceinte de la direction des pêches ;
  • La brigade de surveillance des plans et cours d’eau ;
  • La relance des activités des bases obligatoires de contrôle des produits et des plateformes de transfert ;
  • Et le plan de surveillance des contaminants du milieu aquatique.

CONSULTER ICI LE PROJET DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE AQUACULTURE 

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